J’ai vécu toute mon enfance et adolescence en Algérie dans les années 70. A cette époque les programmes de télévision n’étant pas très fournis, j’ai donc passé mon enfance dehors en montagne, à la mer avec mes parents ou parfois seul.
De là me vient cette envie de me retrouver en pleine nature.
Dès mon retour en France, je me suis orienté vers l’observation ornithologique et ensuite vers la photo animalière.
Une vie de famille, des enfants ont fait que j’ai arrêté la photographie faute de temps. Cependant la longue vue m’a toujours accompagné dans mes balades. Il y a seulement trois ans de cela j’ai donc décidé de m’y remettre. J’y consacre beaucoup de temps car les belles rencontres ne sont pas toujours dues au hasard mais plutôt le fruit de nombreuses sorties et observations. Comme le disait si bien Robert Hainard : « Il faut savoir fatiguer la chance »
L’adhésion au Morlaàs atelier photo (MAP) m’a semblé une nécessité, comme de créer mon site « Un coin sauvage ».
En effet pourquoi faire des photos si on ne les partage pas ? La photographie est évidemment un excellent vecteur de partage, d’échange, de respect et d’humilité. Je considère donc que la critique reste un outil parmi d’autres pour pouvoir progresser.
Aussi je pense que la photo animalière est un bon moyen de sensibiliser les gens à la protection de la biodiversité ; car nous vivons une époque où malheureusement l’écologie se perd dans les méandres de la politique alors que les faits nous indiquent de réagir.
Pour finir, une citation de Jules Renard qu’il avait écrite au sujet des livres que je me suis autorisé à revisiter :
« Quand je pense à toutes les photos qu’il me reste à faire, j’ai la certitude d’être encore heureux. »